Ah, Musilac ! Ce festival qui non seulement fait danser les foules mais aussi virevolter les chiffres. A un mois du festival, on entend déjà les murmures des râleurs : “Ça fait du bruit ! On ne peut plus circuler ! Ça ne rapporte pas aux locaux !”.
Et bien, c’est sur cette dernière question qu’une étude d’impact sérieuse a été conduite par l’institut de sondage GECE, en collaboration avec l’Office de tourisme d’Aix-les-Bains.
Musilac coûte-t-il plus qu’il ne rapporte au territoire ?
Et bien, Musilac génère pas moins de 2,914 millions d’euros de recettes pour les acteurs économiques du territoire. Oui, vous avez bien lu : 2,914 millions ! Il ne s’agit pas des recettes de la société qui gère Musilac mais bien des retombées économiques récoltées par les acteurs locaux (hébergeurs, restaurateurs, etc.).
Bien sûr, les éternels râleurs s’empresseront de souligner que le festival perçoit des subventions publiques. Cependant, les chiffres ne mentent pas : pour chaque euro de subvention accordé à Musilac, ce ne sont pas moins de 14 euros de recettes qui viennent enrichir le territoire de Grand Lac. Si l’on cherche un investissement rentable, en voilà un.
Qui sont les grands gagnants ?
Les grands gagnants de cette fête économique ? Les hébergeurs et les restaurateurs, pardi ! Avec 900 000 euros pour les premiers et 470 000 euros pour les seconds, ils peuvent dire merci au festival. L’argument économique des critiques ne tient plus face à ces chiffres éclatants.
Les faits sont là : Musilac fait danser les chiffres aussi bien que les spectateurs.
En résumé
Le festival Musilac est bien plus qu’un événement musical ; c’est une véritable machine économique prouvant que chaque euro investi rapporte largement au territoire. Les hébergeurs et restaurateurs locaux en sortent grands gagnants, nos oreilles aussi.
1€ de subvention = 14€ de recettes. Voilà une équation qui fait mouche.
Il n’en demeure que l’événement reste malgré tout fragile comme le rappelle son Directeur Rémi Perrier. Chaque année, c’est un nouveau défi à relever.
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